Qu’est-ce que cela veut dire accueillir ?

Qu’est-ce que cela veut dire accueillir ?

Voici une toute nouvelle chronique (visionner à 7:38) que je signe à l’émission GRAND V intitulée : « Un mot »

Le concept de cette chronique est simple.

Chaque dimanche précédent l’émission GRAND V, vous, chez vous, aurez la possibilité de proposer un mot sur la publication Facebook dédiée et, lors d’un tirage au sort, le mot gagnant fera l’objet de la chronique de la semaine suivante.

Cette semaine, nous avons noté une très belle participation (avec une centaine de commentaires) et c’est donc le mot « Accueil » (proposé par Jacinthe Campagna) qui a été tiré au sort !

Et, si comme l’a souligné le poète français Paul Éluard, « Il n’y a pas de hasard, que des rendez-vous », je tiens à vous remercier de m’ACCUEILLIR dans cette émission.

Un mot magnifique que celui-ci : ACCUEIL, particulièrement lorsqu’on aborde le thème de la Terre.
Ne dit-on pas que nous sommes une TERRE D’ACCUEIL ?

Définition

Qu’est-ce que c’est… L’accueil ?
Ou comment triompher des circonstances ?

L’accueil c’est un état de conscience pur, guidé par la connaissance et la non-connaissance de tout ce qui nous entoure, sans dualité aucune.

Qu’est-ce qui nous différencie les uns des autres ?

Tout au long de notre vie, nous devons tous faire face à des défis qui parfois nous ramènent à nos blessures intérieures (Le rejet, l’abandon, la trahison, l’injustice et l’humiliation) et ce sont bel et bien nos réactions qui vont nous distinguer.
En somme, qu’est-ce que nous faisons avec ce que nous vivons ?

En effet, la Terre elle-même accueille quiconque.
Peu importe sa situation familiale et sociale, peu importe ses comportements et ses actions, peu importe ses forces et ses défis, peu importe ses croyances et ses valeurs, peu importe son origine et sa couleur de peau, peu importe qui nous sommes réellement.
Nous y avons tous notre place sur Terre

Elle nous a accueillis pleinement, lui rendons-nous l’accueil qu’elle mérite ?

Savons-nous quel est le seul être de la nature que la nature elle-même contredit ?
Eh bien, il s’agit de l’être humain !
La nature nous parle et l’être humain l’écoute peu.

L’être humain n’écoute pas autrui, l’être humain ne s’écoute pas à l’heure pourtant où la communication fait partie intégrante de nos vies et avance à vitesse GRAND V !

Partout, nous entendons parler de point d’accueil, de centre d’accueil, de famille d’accueil.

Dans son roman « Les eaux mêlées », Roger Ikor indiquait « Fais bon accueil aux étrangers, car toi aussi, un jour, tu seras un étranger ».

Finalement, n’est-ce pas un comble d’offrir ou de recueillir un mauvais accueil lorsque monsieur Google lui-même nous fait l’honneur de nous recevoir chaque jour sur sa page d’accueil ?

Recette (non-exhaustive)

Avant d’accueillir les événements, d’accueillir autrui, il faudrait déjà s’accueillir soi-même.

  • Lâcher-prise :
    Pourquoi se faire du souci s’il existe une solution ET pourquoi se faire du souci s’il n’y a pas de solution ?
    Il faut conscientiser que nous n’avons pas de pouvoir sur les circonstances.
    En revanche, nous avons du pouvoir sur nos décisions, sur les choix que l’on prend de s’infliger ou d’accueillir une situation.
  • Se déculpabiliser :
    La Terre a besoin d’ombre et de lumière.
    A son image, nous portons toute l’ombre et la lumière en nous.
    Il faut se reconnaître dans chacune de ces parties.
  • Ne pas systématiquement choisir :
    Non, la vie n’est pas un long fleuve tranquille !
    Si vous allez au restaurant pour dîner et que le serveur vous propose de la salade ou des frites, vous avez le droit de prendre les deux !
    Parce que décider de ne pas choisir, c’est aussi ça faire un choix !
    Mythe mélanésien de l’Archipel de Vanuatu
    « Tout homme est tiraillé entre deux besoins, le besoin de la Pirogue, c’est-à-dire du voyage, de l’arrachement à soi-même, et le besoin de l’Arbre, c’est-à-dire de l’enracinement, de l’identité, et les hommes errent constamment entre ces deux besoins en cédant tantôt à l’un, tantôt à l’autre ; jusqu’au jour où ils comprennent que c’est avec l’Arbre qu’on fabrique la Pirogue. »
    Que préférez-vous ?
    Rester auprès de votre arbre et voir la pirogue s’en éloigner ?
    Voguer sur la pirogue et ne pouvoir la rattacher à votre arbre ?
    Vous n’avez peut-être pas à choisir mais tout simplement, apprendre à composer.
  • Ne pas avoir d’attente :
    Être plutôt que Avoir
    Vivre le moment présent, ici et maintenant
  • Faire confiance à la vie :
    Si la vie met des épreuves sur votre chemin, c’est qu’elle sait que vous êtes capables de les surmonter.
    Même si vous, vous ne le savez pas encore.

Pour lire le poème que qui m’a aussi été inspiré par ce mot, je vous invite à vous rendre ici 

Amélie Bonnet Legeay

Très tôt, Amélie se découvre un amour pour l’écriture et griffonne les murs de sa chambre. Elle s’interroge sur l’être humain et le sens de la vie et part voyager à travers le monde pour rencontrer des personnages riches de sens et de différences. Elle se donne alors pour guide de cultiver en tout temps les liens interhumains, interculturels et intergénérationnels. Amélie obtient son diplôme de guide-conférencière à l’âge de 22 ans, elle se découvrira là une flamme pour le style oratoire qu’elle approfondira sur la scène en explorant le milieu artistique (danse, théâtre et chant). Le décès prématuré de ses parents la contraint à mettre sa vie en suspens. Elle se dirige ensuite vers la Programmation Neuro-Linguistique qui lui permet de poser des mots sur ce qu’elle avait observé depuis tant d’années. Amélie s’investit auprès de plusieurs organismes, particulièrement en lien avec la recherche sur le cancer. Aujourd’hui, elle renoue avec ce qui la fait vibrer depuis toujours. Installée au Québec depuis 2 ans, elle retrace son histoire dans sa conférence « Re-naître après le deuil » et son livre sortira en 2019 !

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