Semblant d’Ode de l’intention

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«Mais alors, dit Alice, si la vie n’a absolument aucun sens, qui nous empêche d’en inventer un?» Lewis Carol.
Merveilleuse Alice qui vit quelque part en toi… Mais qu’est-ce qui t’empêche de créer le sens dans ta vie? Laisses-moi réfléchir… Ah oui, ça y est, je sais…
Il est effectivement plus simple d’accuser ton manque de temps, ton environnement de travail, tes collègues, ta famille, ton ex, l’ex de ton ex, la société, les médias ou le gouvernement, plutôt que toi-même. Parce qu’au fond, tu n’es nullement responsable de ce qui t’arrive, tu es victime des événements.
Quand tu restes dans une situation inconfortable, c’est beaucoup plus simple de croire que tu n’as pas le choix, que tu en sortiras plus fort. Si une situation se répète, voir même s’acharne, si tu attires toujours les mêmes personnes dans ta vie, c’est beaucoup plus simple de croire que tu as à vivre ça. C’est la vie!
Mais, tu ne peux t’empêcher secrètement de te demander: Est-ce que ça va finir par me lâcher? Ou encore, au réveil, l’espace d’une seconde de penser: C’est le jour de la marmotte ou quoi? Et parfois le soir: Mais qu’est-ce que je fais là? Qu’est-ce que j’ai fait de mon essence? Mon talent? Mon intention pure?
Heureusement, ça ne dure pas. Vite, tu te plonges un jour de plus dans le chaos de la vie. La course contre la montre des immortels. La routine qui te rassure: Suivre la recette à la lettre. Répéter les pas de danse comme on te l’a enseigné. Être à l’écoute, mais pas trop. L’équilibre. Faire confiance en restant toujours un peu sur tes gardes. Vouloir bien manger sans vraiment t’informer. Voir des amis, sans les écouter réellement. Aller voir un bon spectacle, le critiquer. Te définir par ce que les autres semblent attendre de toi. Faire tout ce qui est en ton pouvoir pour collaborer et bien répondre. Gagner ton pain de manière respectable. Faire de ton mieux pour guider, conseiller et apaiser les gens qui courent partout comme toi. Crier à l’injustice. Tenter de faire évoluer ceux que tu aimes par ce que tu crois être le secret du bonheur. Produire. Clore des dossiers qui étaient pour la semaine dernière. Remarquer des coïncidences et les laisser filer.
C’est rassurant d’avoir oublié non? Oublié ton pouvoir. Être guidé par le courant. C’est moins fatigant que d’assumer ton libre-arbitre. Tu risques moins. Tu es dans ta zone. Tu suis le courant de confort. Jusqu’à ce que la petite voix que tu n’écoutes jamais finisse par te crier si fort: Je le savais! J’aurais dû m’écouter.
Donc… Tu le savais? Tu l’avais senti?
«Mais alors, dit Alice, si la vie n’a absolument aucun sens, qui nous empêche d’en inventer un?»
L’égo. Ton égo, qui te ment à journée longue et qui te fou la trouille pour s’accorder de l’importance et te mettre dans le flou par la même occasion. Te faire croire qu’il est le maître, qu’il a réponse à tout.
Pire, il réveille le manque de confiance en toi parce que tu ne reconnais plus ta propre importance, ton intention, ton essence. Il te berne, il gagne, il est en paix.
Tu te bafoues et en même temps tu prives le monde de ta vraie nature.
Tu sais quoi? Aujourd’hui, j’aimerais ça faire la rencontre de ton monde inventé.
Toi?
Et si on se reconnectait à notre source?
Et si on se faisait silencieux?
Et si on prenait le temps de se ressentir vraiment?
De se rêver?
Et si on sortait de notre roue à hamster juste pour voir?
Et si…
Et si…
On reprenait notre pouvoir d’intention, la connexion à notre réelle intention?
Qu’est-ce qui pourrait bien se produire?
T’es pas curieux?
Namasté
Merci Andréanne, quel beau texte! Tu m’as touchée car présentement dans ma vie c’est de donner du bonheur aux autres qui donne un sens à ma vie. Je ne suis plus dans l’attente donc je ne suis plus malheureuse.