Du bon côté des choses…

Du bon côté des choses…

[bsa_pro_ad_space id=2]

2015… Voilà une année qui aura éprouvé mes valeurs collectives. Entre les conséquences de l’austérité et ses coupures sur bon nombre de citoyens québécois,  la migration des réfugiés, les attentats ou menaces d’attentat, etc., je me réjouie qu’une nouvelle année débute. Parce que tout comme une nouvelle journée qui se pointe le bout du nez à chaque réveil, je me dis que tous les possibles sont de nouveau au rendez-vous.

À l’automne dernier pendant plus d’un mois des images m’ont hantée.

Un mois à me demander, à chercher le moyen de ne plus ressentir ce sentiment d’impuissance. Celui-là sis, presque sans relâche, au creux de mon plexus solaire.

Un électrochoc photographique, voilà ce que j’avais vécu en visitant le World press photo (importante exposition de photojournalisme).

Pourtant… je suis de celles qui se font un devoir de suivre les infos sur une base quasi quotidienne même si cela est difficile et déprimant parfois;

De celles qui discutent et tentent de comprendre tous ces conflits qui éclatent;

De celles qui prennent position, qui s’engagent.

Et pourtant… cet après-midi de septembre, j’aurais pleuré toutes les larmes de mon corps à la vue de cet homme sur une plage tenant dans ses bras un enfant visiblement mort sous des bombes (Gaza), de cet autre appuyé à la fenêtre de sa maison où un passager, du vol MH17 Malaysia Airline abattu par un missile, est tombé au travers du plafond de sa chambre, de ces trois uniformes d’école appartenant à des jeunes filles enlevées par le groupe islamiste armé nigérian Boko Haram, de…

Le lendemain, j’avais rendez-vous avec des amis pour une randonnée dans les splendeurs de mon Québec que j’aime tant. Au petit matin, une certaine honte, gêne, impuissance (?) m’a envahie, provenant du fait que moi j’étais née du bon côté des choses. Assez pour que je sois inconsolable pendant près d’une heure. Moi j’allais pouvoir faire une balade, rigoler, m’arrêter pour pique-niquer au soleil, manger à ma faim… tout ça en sécurité, sans craindre pour ma vie! Pas comme la population syrienne qui marche des kilomètres et des kilomètres pour trouver refuge et sécurité…

Bien que je sache que de ne pas me balader, rigoler ou manger ne changerait rien à toutes ces situations horribles, j’ai interpellé les ami(e)s sur le comment MOI, TOI, NOUS on pouvait faire, aider, changer la suite du monde…

Et vous savez quoi? Plus d’un(e) m’a rappelé que chaque geste que nous posons compte. Pour reprendre l’analogie d’une amie océanographe, « Notre planète est faite de plus de 70 % d’eau. C’est chacune des minuscules gouttes d’eau qui sont apparues sur la Terre qui a fini par faire des immenses océans. L’important c’est que tout le monde fasse un petit quelque chose. »

Pourquoi je vous raconte tout ça? Parce que comme je vous le disais la nouvelle année qui commence me permet de rêver un monde meilleur et j’ai le goût que MOI, TOI, NOUS soyons de ces gouttes d’eau qui formeront le prochain océan de beautés pour tous!

Pourriez-vous me promettre qu’ensemble on changera les choses? Que vous poserez au quotidien de petits gestes pour accueillir l’autre si différent ou bien pour vous engager dans une cause qui vous tient à cœur, pour l’environnement, pour la pauvreté!

Il me semble que je dormirais mieux en 2016 de savoir que NOUS sommes unis pour un monde meilleur où les inégalités s’amenuiseront, où la dignité pourra être possible pour TOUS…

Par quoi commencerez-vous?

Caroline Camiré

Leave a Reply

Your email address will not be published. Required fields are marked *