Acteurs de changement

Jour de la Terre

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Confrontée devant un problème lointain, la nature humaine a souvent tendance à repousser la solution. Il est plus facile de continuer et de faire semblant de rien que d’agir. En particulier si cela nous oblige à faire des changements dans notre douillette et confortable routine. Nous préférons croire que tout continuera de fonctionner comme d’habitude dans notre petit monde. Cette attitude est omniprésente lorsqu’on parle de changements climatiques.

Malgré les faits, les centaines d’études et les données évidentes, un bon nombre de personnes doutent de la réalité du réchauffement climatique. On peut penser qu’un échantillon de climatosceptiques manque simplement d’éducation. Possible. C’est évident que certaines connaissances aident à comprendre le phénomène et les bases de la méthode scientifique. Par contre, je crois qu’on assiste surtout à un phénomène d’aveuglement volontaire.

Pourquoi? Parce que d’accepter cette vérité impose des changements substantiels dans nos habitudes de vie. Un effort que nous ne sommes pas prêts à faire. Prendre l’autobus, avoir une voiture plus petite et moins énergivore, manger moins de viande, devoir dépenser plus pour des produits écologiques,… Non, non, trop de sacrifices. Plus facile de jouer à l’autruche et de se mettre la tête dans le sable!

Devant cette vérité qui dérange, quoi de plus simple que de la remettre en doute. Sur internet, il est facile de trouver des prédicateurs de la théorie du complot. Même si on arrive à démasquer leurs faux arguments ou trouver leur source de financement, qui provient presque toujours de l’industrie pétrolière (tiens-tiens), ces « savants » inspirent les sceptiques. Ces derniers se nourrissent de ce scepticisme, cela les conforte dans leur position et leur permet, sans rancune, de continuer de vivre leur mode de vie sans se sentir bousculé. Un mode de vie de consommation excessive, comme si la Terre était infinie. Ils se rabattent sur leur liberté pour justifier leurs croyances. « J’ai le droit de croire ce que je veux! ». Comme si la science était une profession de foi…

Même si nous acceptons les faits, on se trouve des excuses. On se convainc que nos petits gestes n’auront pas d’impact de toute façon. Que c’est aux gouvernements d’agir. Je pensais comme ça il y a quelques temps. Je plaide coupable. Pourtant, en tant que consommateurs, nous avons une grande responsabilité. Nous pouvons faire des choix responsables dans de multiples aspects de notre vie : habitation, transports, alimentation, loisirs, etc.  Évidemment, une participation gouvernementale est essentielle et encore là, nous avons un rôle à jouer en élisant des gens qui reconnaissent l’urgence d’agir. Si chacun fait sa part, le changement opérera. Et le temps presse!

« Le changement climatique est une menace pour la vie sur Terre et nous ne pouvons plus nous permettre d’être des spectateurs » – Dr. Erika Podest, scientifique à la NASA

Jour de la Terre

En cette Journée de la Terre, je vous invite à cesser de demeurer spectateurs de cette catastrophe et à devenir des acteurs de changement. La première étape est de bien se renseigner, comprendre l’urgence du problème et les conséquences désastreuses que cela risque d’engendrer sur vous, mais surtout sur les générations à venir, celles de vos enfants et petits-enfants. Ensuite, tentez de voir de quelle manière vous pourriez contribuer. Personnellement, j’ai choisi les priorités qui cadraient le plus avec ma situation : le transport et l’alimentation. J’aurai l’occasion de vous en parler d’avantage lors d’une prochaine chronique.

En attendant, pour de plus amples renseignements et connaître des trucs pour diminuer votre impact sur le climat, je vous conseille de consulter le site web mis en place par le gouvernement du Québec https://www.faisonslepoureux.gouv.qc.ca/

 

Julien-Pierre Léveillé

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