La peur du changement

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Pour évoluer tout au long de notre vie, nous devons faire face à plusieurs changements, autant positifs que négatifs : tomber en amour, changer d’emploi, rompre, déménager ou encore prendre sa retraite. Comment se prépare-t-on au changement? Comment l’accueille-t-on dans notre vie? Il faut parfois avaler une bonne dose de courage pour pouvoir l’affronter. Pourquoi? Parce qu’il fait peur!
Oui, le changement fait peur. Il implique souvent une prise de décision importante et c’est au moment de prendre celle-ci que nous ressentons la peur, la crainte de se tromper, de regretter. Prenons-nous la bonne décision? L’inquiétude prend le dessus, nous rencontrons l’inconnu et sommes envahis par l’anxiété. Nous avons alors tendance à penser au pire, aux échecs que le tout pourrait engendrer. Et ça, ça fait peur!
Chacun d’entre nous possède une capacité d’adaptation au changement différente. Pour ma part, si je pouvais l’évaluer sur une échelle de un à dix, je dirais qu’elle se situe aux alentours de sept ou huit. Pas mal, quand même! Le fait d’avoir voyagé et vécu à l’extérieur du Québec pendant une couple d’années et aussi d’avoir pris des décisions professionnelles parfois ardues ont su renforcer mon aptitude à l’affronter.
Cependant, quand un grand changement de vie s’est subitement pointé le bout du nez il y a un peu plus de deux mois et que le temps de réflexion était très limité pour donner ma réponse, là, «la chienne m’a poignée » (si vous me permettez l’expression). Mais en même temps, je l’ai cherché, ce changement. Ça faisait quelques mois que je le titillais, que je l’agaçais, sans trop y croire, par contre. Pourquoi avais-je alors si peur? Je n’étais pas prête à y faire face. Il était alors important que je pèse les pours et les contres avant de prendra ma décision. J’ai d’abord pensé qu’au côté négatif, les choses que je laisserais derrière, la perte d’un confort bien établi, la peur de me tromper. Ensuite, les aspects positifs ont fait leur bout de chemin dans ma tête et j’ai vu tout ce que je pouvais acquérir. Quand je me suis rendue compte que les étoiles étaient parfaitement alignées, c’est là que j’ai décidé de plonger tête première!
Et oui! Partie de mon Shawinigan natal il y a près de 14 ans pour vivre l’aventure montréalaise et avoir la nette certitude que je ne reviendrais jamais y vivre, me voilà finalement de retour! Tout s’est déroulé à la vitesse de l’éclair. Je ne peux pas dire que ça été difficile, mais pas facile non plus, même si je suis en terrain connu. J’ai su entretenir les liens de mes amitiés d’enfance et ma famille y vit aussi. Mais il y a un rythme de vie auquel je dois me réhabituer, un stress qui n’est pas le même, des amis que j’ai quittés. Dans la folie de la nouvelle job, du déménagement et de tout le reste qui vient avec, l’adaptation se fait tranquillement mais sûrement! Je suis bien entourée et je suis extrêmement reconnaissante d’avoir, dans ma vie, des personnes qui croient en moi et qui m’ont encouragée dans la prise de cette décision.
J’étais prise dans un certain pattern auquel je voulais m’arracher. D’un côté, je crois que j’attendais que ma vie change. Qu’elle change de quelle manière? Je ne le sais pas vraiment, mais je la voulais autrement. Je me suis rendu compte que c’est plutôt elle qui attendait que je change, que je fasse ma part. En réalité, je me remercie. Je me remercie d’avoir osé, de m’avoir fait confiance et d’avoir sorti de ma zone de confort.
J’ai envie de finir ce texte avec une feel good citation que j’ai lue et relue : « N’aie pas peur du changement. Tu risques peut-être de perdre quelque chose de bon, mais sans doute tu gagneras quelque chose de mieux. »
Merci Claude! 🙂