Une soirée avec Louis-Jean Cormier

Louis-Jean Cormier

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« IL FAIT BON VIVRE À SHAWI ». Ça y est, le décor est planté! Dans la salle Philippe-Filion, transformée en une sorte de cocon intime et chaleureux, plus d’une centaine d’admirateurs (mais surtout d’admiratrices) et de curieux, catégorie dont je fais partie, sont d’ores et déjà conquis par les premiers mots prononcés par Louis-Jean Cormier.

Deux guitaristes, un batteur est une percussionniste accompagnent cet amoureux des mots et de la francophonie tout au long de sa quinzaine de chansons. Les hélicoptères nous font décoller dans son monde que lui-même qualifie d’ésotérique. On passe d’un environnement acoustique, doux, enveloppant et triste, avec Le jour où elle m’a dit je pars, où il se demande si « ça se recule-tu le temps ? » à des chansons pleines d’énergie, de notes électriques et rocks comme dans Le complot d’enfants. Toute la salle se lève alors d’une seule voix pour accompagner Louis-Jean (permettez-moi de l’appeler Louis-Jean, j’ai quand même eu l’impression de passer toute une soirée dans son propre salon!) en claquant des mains et en tapant du pied. Et lorsque vient de temps où les paroles laissent place aux instruments, toute l’énergie des musiciens est alors libérée alors dans une performance musicale qui nous transporte.

On s’entend, Louis-Jean, il touche principalement le cœur de la gent féminine, avec des chansons comme Le cœur en téflon ou Si tu reviens. Mais messieurs, vous n’étiez pas en reste, vous vous êtes levés de vos fauteuils et vous avez frappé la mesure, comme nous. Vous étiez peut-être un peu gênés de fredonner le refrain de Tout le monde en même temps, mais ne vous inquiétez pas, nous nous en sommes chargées pour vous (« fredonner » étant un mot un peu trop léger dans notre cas, « chanter à tue-tête » étant mieux adapté à la réalité).

Dans Tête la première, il insiste sur les mots clés « veux-tu partir »… Vous connaissez, je crois, ma réponse… Heureusement, le rappel a sûrement été inventé pour prolonger des moments comme ceux-là. Après Un refrain trop long et Deux saisons trois-quart, le temps était cependant venu de laisser Louis-Jean Cormier et ses acolytes partir vers d’autres cieux, histoire de faire vivre à d’autres autant d’émotions qu’à moi.

Mention spéciale à mon coup de cœur de la soirée. L’ascenseur, jouée solo pour Louis-Jean et terminée a cappella, est une chanson de toute beauté, tant par sa mélodie que par l’univers qui s’en dégage…

Tu nous avais promis de « tout faire pour que ce soit la soirée de notre vie », eh bien, promesse tenue !

Sandrine Emonin

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