Sortir des sentiers battus : 3 clés pour y arriver

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Coureuse sur route très amatrice, je m’étais toujours dit que je ne me confronterais jamais à la densité d’entraînement qu’impose un marathon, me préparer pour des demis était bien suffisant, jusqu’au jour où…j’ai pris la décision de m’inscrire à un ultramarathon de 50 km !

Je n’ai pourtant pas manqué d’air au cerveau ni ne suis tombée sur la tête…j’ai simplement découvert la course en sentier après 5 ans à fouler l’asphalte et à franchir la ligne d’arrivée de quelques demis. Femme de défis, repousser mes limites pour me rencontrer et voir qui je suis constitue mon carburant. En 2014, j’ai donc fait un 1er demi-marathon en sentier. L’expérience fut des plus enrichissantes ! Monter la barre du défi s’imposait donc.

Coureuse des bois : un parallèle de métier et de vie

Évoluant en mesures d’urgence et gestion de risque depuis près de 15 ans et entrepreneure depuis 2011, pour moi, les parallèles entre mon travail et la course en sentier sont aussi limpides que les rivières que l’on peut traverser pendant les séances d’entraînement :

  • analyse rapide de la situation et des risques;
  • prise constante de décision;
  • réaction face aux obstacles qui se présentent sur mon chemin et leur gestion;
  • difficultés rencontrées dans une montée abrupte ou de quelques km et fierté ressentie une fois le sommet atteint;
  • capacité d’adaptation aux éléments extérieurs à soi et découverte de ceux qui se dévoilent en dedans;
  • je pourrais continuer…

Autant de raisons qui font que je m’y retrouve autant !

Un ultramarathon en guise de gratitude à la vie

En 2015, j’ai franchi une nouvelle dizaine. 40 ans ! Ouf! En même temps, pas si effrayant! 40 ans, c’est l’expérience de vie personnelle et professionnelle, c’est une plus grande confiance en soi, c’est assumer encore plus nos décisions et assumer qui nous sommes. C’est être bien. Point. Je mettrais ça sur pause et resterais là pour les 30 prochaines!

La vie m’a gâtée. La santé a toujours été au rendez-vous. Toutefois, des gens que j’aime beaucoup, membres de ma famille et amis, n’ont pas tous eu cette chance. D’aussi loin que je me souvienne, j’ai été reconnaissante de jouir d’une bonne santé. Cet ultramarathon est donc une ode en guise de gratitude. Quel privilège que de m’offrir ce cadeau !

Le mental toughness

Ce défi (et la densité d’entraînement qu’il exige) me fait réaliser à quel point la force du mental permet de mettre un pied devant l’autre. Au sens figuré aussi. Dans mon métier et dans la vie, je crois fermement au principe des petits pas : «Mieux vaut avancer lentement que de faire du sur place». Étrangement, cette devise me suit aussi dans les sentiers. Car le podium ne figure absolument pas dans ma mire. Mon but : commencer à la ligne de départ et franchir la ligne d’arrivée dans un délai maximal de 11 heures, et ce, avec le sourire. Il y a quelques jours, sur Twitter, Daniele Henkel, une femme qui m’inspire, posait cette question (en lien avec les affaires) : 11694873_593476917422287_2360718532250449497_n

Je lui ai répondu : «Les deux!» et lui ai relancé la question. «La persévérance», qu’elle me dit. J’utilise donc cette 3e clé aussi!

#AbandonnerNeFaitPasPartieDeMonVocabulaire!»

En affaires ou en sentier : même chose !

Bien sûr, les doutes tentent de venir tisser leur toile. Toutefois, bien coachée et bien entourée, j’ai le pouvoir (nous l’avons tous) de leur faire savoir qu’ils peuvent repartir.

Parce que trois clés me guideront le 5 septembre prochain :

  • commencer
  • persévérer (la clé la plus importante pendant la période d’entraînement)
  • Finir

Bon dépassement!

Guylaine

Guylaine Maltais

1 Comment
  • Merci Alexandre ! Plusieurs personnes inspirantes et motivantes de mon entourage, tant réel que virtuel contribues à ma motivation et tu en fais partie ! 🙂

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